LETTRE D'INFORMATION AUX AUVILLARAIS MAI 2006

Vous l'attendiez avec impatience : elle est là.

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[alain prugniaud]

Bonjour,

Nous avons lu votre lettre avec beaucoup d'attention.

Vous évoquez le contentieux qui nous oppose bien malgré nous, à la Commune d'Auvillar. Nous sommes les propriétaires de Brésolle et donc des toilettes publiques.

L'attitude désinvolte à notre égard et irresponsable de Monsieur le Maire, nous a malheureusement obligé à entamer une procédure afin de retrouver la pleine propriété de notre bien.

Sachez que nous avons tenté toutes les démarches amiables sans aucun succès. Monsieur le Maire refuse toute participation à l'entretien des locaux occupés, laissant à notre charge des réfections devenues indispensables (ce qu'il ne conteste pas).

Pour ces motifs, nous avons entendu revendiquer devant la justice l'annulation du bail et l'application de la clause résolutoire qu'il contient.

Bien entendu, nous restons à votre disposition pour vous apporter toutes les informations que vous pourriez souhaiter, et particulièrement les conclusions déposées devant la justice.

Nous ajoutons avoir été très déçus par Monsieur le Maire qui nous poursuit de sa vindicte en apportant des témoignages, tout à fait douteux dans un litige immobilier qui nous oppose au Notaire de Saint Nicolas de la Grave.

Déçus par ces procédés inqualifiables, mais aussi tristes pour nos compatriotes qui ne méritent pas une telle médiocrité.

Enfin nous sommes très inquiets de l'avenir de la commune. Vous avez entièrement raison d'attirer l'attention de tous, sur la grave question de l'endettement.La prochaine équipe municipale se trouvera dans une impasse budgétaire et devra soit céder des actifs pour rééquilibrer les comptes, soit augmenter la pression fiscale.

Par ailleurs, la décision d'ouvrir un gîte municipal est irresponsable et parfaitement injuste.

Irresponsable parce que les moyens d'exploitations ont largement été sous estimés, ce qui aura pour conséquence d'alourdir les charges de la commune.

Injuste, parce qu'elle nuit gravement aux intérêts de nombreux concitoyens, souvent de modeste condition, qui ont investi dans la création de gîtes et qui devront subir la concurrence déloyale des équipements municipaux.

Recevez nos amicales salutations.

Lucie et Alain Prugniaud